Je me réveillai en sueur. L'espace d'un rêve, j'ai eu l'impression d'avoir tout perdu.
Perdu la chaleur de ton corps à jamais. Je me réveillai en sueur.
De peur qu'un matin, j'allais être redevenue maître de ma respiration.
Perdu la chaleur de ton corps à jamais. Je me réveillai en sueur.
De peur qu'un matin, j'allais être redevenue maître de ma respiration.
Je tombais, tombais si bas que chaque battement de coeur repoussait tout ce que je te devais.
Tout ce que je nous dois.
Tout ce que je nous dois.
Tu étais là, sans bouger ... pourtant j'avais l'impression que tu me regardais, que tu respirais le parfum que j'avais déposé sous ma nuque en pensant à toi. Je suis restée immobile, ne contrôlant toujours pas ma respiration qui se faisait trop rapide, trop excitée. Je suis restée immobile à m'approcher doucement, si doucement que je me demandais même si les mouvements que j'effectuais n'était pas qu'une illusion, en réalité. Le temps a passé si lentement, que je n'ai pu en profiter comme j'aurais voulu. C'est le paradoxe qui t'accompagne. Tout passe si vite, mais tout est emprisonné dans un espace qui ne voyage plus.
Je suis prisonnière de ce que tu n'imagines même pas avoir créé.
Je t'ai écouté, alors que tu étais ailleurs dans tes songes profonds.
Je n'ai pu m'empêcher de me rapprocher encore un peu, et j’ai su qu'à ce moment tu étais avec moi.
Je t'ai écouté, alors que tu étais ailleurs dans tes songes profonds.
Je n'ai pu m'empêcher de me rapprocher encore un peu, et j’ai su qu'à ce moment tu étais avec moi.
Encore un peu ... doucement, la chaleur de ton corps contre le mien.
Tes yeux toujours fermés.
Tout était trop intense, je t'en ai voulu.
Je t'en voulais de jouer avec tout ce que je n'arrivais plus à contrôler. De savoir que tu pensais à ce que je voulais avec la même volonté que moi.
Tes yeux toujours fermés.
Tout était trop intense, je t'en ai voulu.
Je t'en voulais de jouer avec tout ce que je n'arrivais plus à contrôler. De savoir que tu pensais à ce que je voulais avec la même volonté que moi.
De ne pas bouger plus rapidement que moi, de savoir que chaque mouvement de ta part m'était dirigé, mais que tu jouais encore un peu. Tu jouais, je résistais. Si près de moi, trop près.
J'étais vulnérable, esclave de ces sentiments, j'ai senti ton front s'appuyer contre le mien. Tu n'as rien dit, ni même tes yeux ne m'ont regarder.
J'étais vulnérable, esclave de ces sentiments, j'ai senti ton front s'appuyer contre le mien. Tu n'as rien dit, ni même tes yeux ne m'ont regarder.
Je n'ai rien dit. Les yeux figés.
J'ai compté un, deux, trois ... quatre ... nous avons succombés.
Quatre secondes: les plus longues, les plus intenses, les plus désirées.
Rien aurait pu m'éloigner. J'en ressens encore la chaleur, toujours et encore.
J'ai compté un, deux, trois ... quatre ... nous avons succombés.
Quatre secondes: les plus longues, les plus intenses, les plus désirées.
Rien aurait pu m'éloigner. J'en ressens encore la chaleur, toujours et encore.